Une femme voit-elle les choses de façon différente ? Est-ce du porno moins porté sur des grosses queues qui finissent par dégorger dans des bouches ouvertes ou des anus en gros plan – ou porté uniquement sur l'érotisme ? Eh bien, c'est entre les deux. Le plaisir du porno n'est plus seulement reporté sur le spectateur, il est d'abord éprouvé par les acteurs.
Qu'est-ce qui change quand une femme réalise un porno ?
Je trouve la vision du sexe de Lucie Blush plutôt intéressante car elle sort du lot (un peu comme la béquille de ton caleçon quand tu auras vue ta première vidéo). Common Sensual se veut un laboratoire d'expérimentation autour du sexe. Par exemple : est-ce qu'on baise mieux après avoir mangé un piment qui explose l'échelle de Scoville qu'après avoir ingurgité une pilule bleue ? Il semblerait que oui...
Érotique ou hard, mais toujours sensuel
Pas étonnant que Lucie aime les piments : le sexe qu'elle filme est surtout sensuel, dans le sens où il fait appel à tous les sens du corps humains – et surtout du corps humain nu. Sensuel parce qu'elle utilise la peau (avec la transpiration à force de trop baiser notamment), sensuel parce qu'elle utilise le goût (le piment par exemple), sensuel parce qu'elle utilise la musique (toutes les musiques sont originales), sensuel enfin parce que, pour citer un vieux pote : Ça cule sec !
Du porno naturel fait par une femme
Elle aime aussi le naturel. Ça ne veut pas dire que ses films racontent les délires sexuels sous LSD de hippies mal rasées persuadées d'être des esthètes et qui finissent quand même par se faire prendre comme des cochonnes contre un arbre. Non. Common sensual, c'est le côté fleur bleue qu'on peut retrouver dans le porno amateur mais élevé au rang d'art : c'est très bien filmé, et j'insiste sur le très. Les trouvailles scéniques sont intéressantes, les angles de vue aussi et surtout les acteurs ne font pas semblant d'avoir du plaisir : ils le vivent. Et ils éjaculent. Et elles jouissent. Le porno comme on le vit à la maison, le plus souvent : on est loin des énormes braquemarts qui s'enfoncent violemment dans les petits culs de femmes dont la plastique seule à joué un rôle dans le recrutement. Non pas que ce soit proscris, c'est juste pas l'idée avec CommonSensual. Avec Lucie on y joue le sexe normal, le sexe des sens et des sensations, le sexe de l'amour quoi.
La jouissance vraie
On pourra toujours argumenter sur le fait que les actrices (je suis un mec hétéro, j'ai peu d'avis sur les acteurs) ne sont pas des top-models, je vais vous dire un truc : ça change tout, tant mieux. Quand on les voit jouir avec une bite entre les miches ou avec un godemichet vibrant, tout le plaisir réside dans le fait que ces vidéos transpirent l'authenticité – parfois autant que les acteurs eux-mêmes – et que ces filles éprouvent un réel plaisir. Et quand tu auras vue la petite un peu boulotte replacer une quéquette vagabonde dans sa chatte avec un regard de coquine pour une levrette au débotté, crois-moi que ça fait son effet. Comme dirait Lucie : "Stuff my ravioli" (t-shirts disponibles dans sa boutique).
Côté tarifs, le mois coûte un peu moins de 20€ – et l'abonnement annuel revient à 100€ pour l'année soit un peu plus de 8€ par mois, le tout payable par carte ou par PayPal. La politique de Lucie se reflète aussi dans ses prix : elle préfère fédérer des fans qui ont du plaisir à regarder un porno sain qui donne bien du plaisir... à tout le monde !
CommonSensual en résumé
- Les vidéos sont toutes tournées par une femme, Lucie Blush.
- Un accès illimité pour les membres (téléchargement ou streaming).
- 3 formules d'abonnement, d'un mois à un an, résiliable à tout moment, avec un tarif dégressif.
- Les vidéos sont toutes en HQ.
- Facturation discrète avec un nom de société autre sur les relevés bancaires.
- Toutes les musiques originales, genre électro sensuelle tendance lascive, sont aussi faites maison et téléchargeables pour les membres.
J'ai déjà assisté à des tournages X de type gonzo et faut avouer que sur 6 heures c'est bandant les 5 premières minutes. Du point de vue derrière caméra, je me demande bien si ce genre de film n'est pas, aussi, beaucoup plus agréable à réaliser, voire super excitant même pour l'équipe de tournage...